Le vin est omniprésent dans les bouchons.
Qu’ils soient rouges, rosés ou blancs, ce sont des crus de qualité. Comme le dit Léon Daudet, « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais, qui n’est jamais limoneux ni à sec ».
Le pot lyonnais est une tradition qui dure depuis des siècles. Au Moyen-Age, il s’appelait l’Asnee et contenait… 93 litres ! Au fil des siècles, sa contenance a diminué pour arriver à celle que nous connaissons aujourd’hui. Servi à table durant le repas, le véritable pot de vin doit en effet contenir 46 cl, et pas une goutte de plus !
Bien entendu, le vin a aussi sa place au moment de l’apéritif. Le vin est également présent dans certains plats typiquement lyonnais comme l’andouillette, les œufs meurette ou le sabodet. Ce dernier est un saucisson de tête et de couenne de porc qui se cuit au vin rouge.
De par sa position géographique, Lyon est un véritable carrefour dans la production et le commerce du vin.
La ville avait déjà le monopole du vin… durant l’Antiquité ! Au Moyen-Age, les collines de Fourvière, de Sainte-Foy-lès-Lyon et les pentes de la Croix-Rousse étaient couvertes de vignes. Aujourd’hui, quelques vignobles persistent sur les collines mais seuls les initiés sont conviés pour les vendanges !
Le Beaujolais, les Coteaux du Lyonnais et les Coteaux du Rhône sont les trois grands vignobles actuels. Le Beaujolais est composé principalement de vins rouges et pas seulement le Beaujolais Nouveau ! Le vignoble des Coteaux du lyonnais s’étend de la vallée de l’Arbresle à Brignais. Quant au vignoble des Coteaux du Rhône, c’est le deuxième vignoble en France, il traverse de nombreuses communes, de Vienne à Avignon…